Les grands travaux européens : la bonne piste de Dominique Strauss Kahn

Chers lecteurs,
Suite à l'article publié le 21/02/2011 par Pierre Charlier sur le journal ladepeche.fr, le think tank francais-etranger.org rebondi sur l'une des petites phrases de Dominique Strauss-Kahn concernant la nécessité de lancer des grands travaux européens : "le message qu'il aura aussi enfoncé, en rêvant d'une Europe des grands travaux".
Le mot « socialiste », pour DSK ? « L'espoir, l'avenir, 
l'innovation » a-t-il répondu./Photo AFPNe doutons pas, heureusement, il ne sera pas le seul à mettre à son programme cette mesure essentielle pour vaincre le chômage en Europe,  mais il aura eu le mérite d'en parler en premier et rendons lui gage que ce n'est pas la première fois que DSK en parle. 
Dominique Strauss Kahn, ancien leader socialiste, est bien entendu entouré au FMI de conseillers pro-européens, pro-mondialistes, pro-développements et surtout pro-libéraux qui n'ont pas grands choses à voir avec nos "Grands Commis de l'Etat" énarques formés à la sauce interventionniste étatique à la Française! Alors la France peut elle être réformée par un membre du Parti Socialiste plus libéral que la plupart des membres libéraux de l'UMP? Pourrait il avoir la force de s'opposer aux hauts fonctionnaires pour adopter les réformes structurelles nécessaires?

L'avenir le dira (très vite). Et heureusement car la France et les Français ne peuvent plus attendre.

La rédaction de francais-etranger.org
20 mars 2011


Ci-après l'article de ladepeche.fr : Dominique Strauss-Kahn s'estime "plus libre que jamais"

Dominique Strauss-Khan a répété hier soir qu'il n'était « que le directeur général du FMI », mais en soulignant le déficit social de l'Europe, il a aussi lancé son message aux Français.

« Mon statut m'interdit de parler de la France ? Je parlerai donc du monde, de l'Europe et de mon travail quotidien pour sauver de la crise les pays en difficulté, en tant que directeur général du FMI. Et comme la France fait partie du monde et de l'Europe, chacun comprendra… »

C'est la stratégie qu'a donc choisie Dominique Strauss-Khan, au journal de « France 2 », face à Laurent Delahousse pour n'avoir pas à répondre directement à LA question : serez-vous candidat pour l'élection présidentielle de 2012 ?

Mais Dominique Strauss-Khan n'en a pas moins continué à semer ses petits cailloux blancs sur son éventuel chemin vers l'Élysée. Car oui, il va « bien, très bien » mais il reste « très préoccupé parce ce que la crise est loin d'être terminée » et c'est bien « la rencontre avec les Français, avec
[ses] compatriotes » qui lui « manque le plus », répond-il d'emblée. Précarisation croissante des classes moyennes, besoin d'une autre politique économique et de plus de « justice » : « C'est vrai que c'est en Europe qu'il y a la crise sociale la plus forte et c'est là qu'il faut porter le fer », a insisté Dominique Strauss-Khan. « Je suis un homme plus libre que je ne l'ai jamais été car j'ai la possibilité de dire à tous les chefs d'état[…] ce qui ne va pas. » : le message qu'il aura aussi enfoncé, en rêvant d'une Europe des grands travaux plutôt que d'une France des petites phrases… « Les élus doivent se consacrer à résoudre les problèmes des gens » a-t-il asséné, répondant aux attaques de l'UMP, tout en soulignant qu'au FMI, lui « s'occupe des problèmes des gens » et même de vouloir protéger « les plus vulnérables ». ..... Suite sur le site de ladepeche.fr

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